Les collections
Les collections du Musée de la Chemiserie comptent près de 12 000 objets issus de collectes initiées par l’Association des Amis du Musée à partir de 1983 et d’achats dans les ventes aux enchères ou auprès de particuliers. Elles se caractérisent par deux grandes thématiques, d’une part les collections liées à l’histoire du vêtement masculin, d’autre part l’histoire de la confection.
Le musée possède également un fonds important consacré à Jean Claude Pascal, acteur, chanteur, écrivain…
L’histoire du vêtement masculin
Le musée possède des collections textiles sur le thème du vestiaire masculin : chemises de jour, de nuit, costumes, manteaux, cravates, chapeaux… de la fin du XVIIe siècle à nos jours Une collection de bijoux liés à la chemise (boutons de manchettes, boutons de plastron…) ainsi des documents iconographiques (gravures de mode, affiches, documents publicitaires) complètent le fonds textile.
L’histoire de la confection
Les collectes auprès des entreprises locales ont permis de rassembler un grand nombre d’outils et de machines qui ne sont plus utilisés aujourd’hui dans la confection mais qui sont les témoins d’un temps passé. A ces machines industrielles, s’ajoute des machines des années 1860 à 1890, véritables pièces de collection.
Le musée conserve également des archives d’entreprises locales, des photographies d’ateliers, des papiers à entête…
Le fonds Jean Claude Pascal
Jean Claude Pascal débute sa carrière au théâtre dans La Dame aux camélias avec Edwige Feuillère en 1949. Il enchaine de nombreux films et devient le jeune premier adoré par un public féminin au même titre que Jean Marais. Doué pour les arts en général, Jean Claude Pascal aime aussi la chanson, il gagnera le Grand Prix de l’Eurovision en 1961 avec Nous les amoureux. Avec l’arrivée de la « nouvelle vague » au cinéma, l’acteur peine à trouver de nouveaux rôles. Il multiplie alors les tournées à l’étranger et principalement en Allemagne, se lance dans le textile en essayant de sauver l’entreprise familiale dans les années 1970. En 1982, il met en scène Bérénice de Jean Racine à l’Auditorium de Lyon puis publie son premier roman en 1986, Le Beau masque, une œuvre autobiographique sur sa carrière. Il publiera sept autres livres dont deux ouvrages historiques, La Reine maudite et L’Amant du roi.
A la demande de son cousin Jean-René Gravereaux, fondateur du musée, Jean Claude Pascal fait don de quelques tenues de scène en 1986 puis 1988. A sa mort en 1992, l’ensemble de sa garde-robe et de ses archives professionnelles est donné au musée par la famille de l’artiste constituant ainsi un fonds exceptionnel sur une période du cinéma français.