Exposition présentée du 2 mars au 10 décembre 2019.
Au XIXe siècle, bourgeoisie et aristocratie accueillent une domesticité nombreuse, souvent issue du monde rural, qui espère ainsi échapper à la misère. Contre le gîte, le couvert et un petit salaire, les domestiques sont chargés de travaux variés et occupent des fonctions très hiérarchisées. Chacun possède une tenue vestimentaire appelée livrée, propre à sa position et selon les tâches à exécuter.
C’est ce que vous propose de découvrir cette nouvelle exposition du Musée de la Chemiserie et de l’Elégance masculine, à travers la présentation de livrées de maître d’hôtel ou de valet de chambre. Issues des collections du musée, ces tenues aux boutons parfois monogrammés, proviennent pour certaines, de grandes Maisons comme la famille Murat ou La Chambre. Mais l’habit n’est pas la seule tenue portée par les domestiques masculins qui revêtent le gilet rayé jaune et noir, à l’image de celui porté par Nestor, le majordome du Capitaine Haddock.
Les tenues de livrées sont également celles des cochers ou des chauffeurs automobiles du début du XXe siècle, amples manteaux de draps de laine qui protègent du froid et des intempéries. Avec le développement de ces moyens de locomotion, la haute société n’hésite pas à multiplier les séjours dans les palaces, emmenant avec eux certains domestiques durant ces périodes de villégiature.
C’est aussi au XIXe siècle que la codification du vêtement professionnel se met en place, permettant une reconnaissance de la fonction. De nombreux catalogues de grands magasins se font l’écho de ces uniformes civils, nous offrant aujourd’hui de multiples informations quant à la couleur, la forme et le prix.
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